Mazen Hachem témoigne son parcours
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Mazen Hachem, 30 ans, était directeur commercial en Côte d’Ivoire avant de se reconvertir en tant que plombier-chauffagiste à l’Ecole Gustave. Ayant commencé un BTS pour but de devenir opticien, on lui a proposé le poste de directeur commerciale, alors qu’il n’était qu’en deuxième année d’étude — évidemment une superbe opportunité — qu’il a fini par accepter.
Pourquoi avez-vous choisi de vous reconvertir professionnellement ?
Les formations sont meilleurs en France. À la base, j’étais inscris chez les Compagnons du Devoir pour devenir menuisier. Malheureusement, je n’ai pas trouvé d’entreprises en alternance. En plus, contrairement à une formation classique où les dates de rentrée sont limités à une fois par an, l’Ecole Gustave fait des recrutements toute l’année sur plusieurs rentrées et c’était important pour moi de ne pas perdre toute une année, je me suis donc lancé !
Est-ce que vous regrettez ne pas avoir été jusqu’au bout pour devenir menuisier ?
Non, je suis même ravi, car en plomberie on a le droit à des erreurs, on peut s’adapter sur le chantier, « on peut retomber sur ses pates » comme on le dit.. contrairement à la menuiserie qui est très précise. Et puis, c’est extrêmement difficile de trouver une entreprise qui recrute des apprentis menuisiers, j’ai passé 50 appels sans même aboutir à un entretien. Pour l’alternance en plomberie-chauffage avec l’Ecole Gustave, j’ai passé environ 20 appels et un seul entretien qui s’est très bien passé.
Qu’avez-vous appris jusqu’ici?
Pour l’instant, après seulement un mois et demi de bootcamp, on a appris à faire du cintrage des tubes et à souder le cuivre et l’acier. On a aussi vu avec notre formateur les pannes récurrentes des chauffes-eaux et des chaudières et les différents raccords utilisés en général..
Et vos projets post-formation ?
Après ma formation, j’aimerais acquérir quelques années d’expérience dans une société de plomberie pour ensuite monter ma propre structure.
« Je conseille vivement cette formation à tous ceux qui sont intéressés. Je ne sais pas pourquoi, en France, les métiers du BTP sont mal vus. Je trouve que c’est dommage. »